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Constellations archétypales, Féminin, Georges Didier, Masculin, Psychanalyse
Le WE dernier j’ai eu le bonheur de participer à trois jours de constellations archétypales animées par Georges Didier. Au-delà des belles rencontres humaines que j’ai pu y faire, j’ai surtout été happée par la puissance et la beauté du travail qui nous a été proposé, dont les fondements s’appuient sur les constellations familiales, peut-être plus connues, pour mieux s’en différentier.
De quoi s’agit-il ?
Les constellations familiales permettent de visiter les traumas transgénérationnels et de les apaiser.
Ces traumas ne sont que l’enjeu de conflits archétypaux. Si, par exemple, il y a eu un conflit entre Papa et Maman, c’est que, peut être, se jouait entre eux et à leur insu, une opposition entre l’archétype du matriarcat et celui de la fonction paternelle. Ce n’était pas un enjeu de personnes. Nos conflits psychiques sont des traumas collectifs.
Cela est une des techniques de base des constellations archétypales.La naissance est avant tout une rencontre.
Les constellations archétypales aident, en posant des représentants d’archétypes comme la fonction paternelle, l’animus, l’anima ou le principe de différenciation ou d’autres archétypes comme celui du matriarcat, à ce que le psychisme puisse se différencier de l’héritage transgénérationnel qui l’a imprégné et qu’il est venu rencontrer pour élaborer une réponse.
Elles visent à permette à l’être de retrouver sa dimension spirituelle, sa dignité et son envergure intérieure. Et envisager être dans une filiation d’amour entre le masculin et le féminin.
Source : site internet de Georges Didier.
Deux principes sont posés en préambule à ce travail : tout d’abord, se détacher de la psychanalyse qui nous enferme à terme dans le « tragique« . Car si elle a son intérêt pour identifier nos conflits psychiques et analyser notre histoire personnelle et familiale, elle doit être dépassée sous peine de tourner en rond dans un constat qui alimente l’angoisse existentielle.
Deuxièmement, ne ne serions pas les enfants de nos parents, mais ceux de l’alliance du Masculin et du Féminin, dont nos parents ont été le relais. Nous sommes fils et filles de la Puissance de Vie qui nous traverse et qui a désiré notre naissance, quelles qu’en soient les circonstances. Il s’agit donc de s’aligner avec ce désir là, pour passer du psychologique au spirituel et se réapproprier la part souveraine de notre Être qui demande à s’exprimer.
Le travail personnel que j’ai pu accomplir a été d’une grande utilité. Par ailleurs, chaque constellation à laquelle j’ai assisté et participé est venue heurter une part de mon histoire, et cette résonance n’a fait que renforcer mes certitudes sur la force de l’inter-connexion qui nous relie tous et toutes.
Un mot enfin sur Georges Didier, un homme d’une intelligence étonnante, généreux et infatigable, dont l’intuition confine souvent à la claire-voyance, et son inspiration à la poésie … Beaucoup de ses confrères auraient des leçons d’humilité à prendre quant à la clarté de son positionnement, aux antipodes du gourou ou du thérapeute tout-puissant … Son humour et sa faculté d’autodérision en témoignent.
tarotenergie.wordpress.com 
Très très intéressant…!
je connais bien les archétypes, mais pas les constellations archétypales…la démarche me paraît passionnante…
Les deux premiers paragraphes (après les citations)me parlent beaucoup…
je suis justement en train de lire (synchronicité bénie !) un passage de Satprem qui parle des limites de la psychanalyse…il dit (je résume) que se pencher sur le Subconscient en oubliant le Supraconscient est l’erreur de base et que « l’on ne peut descendre plus bas que l’on est monté »…
« Malheureusement, la psychanalyse est devenue une sorte de nouvel évangile pour beaucoup et elle a puissamment contribué à fausser les esprits en les fixant malsainement sur leurs possibilités fangeuses plutôt que sur leurs possibilités divines »… »la méthode est dangereuse car elle évoque le mal sans pouvoir le guérir »…
Comme le dit George Didier, le danger est de s’enfermer parfois dans le « tragique »…et d’alimenter l’angoisse existentielle…en tournant en rond autour de problèmes répertoriés mais « insolubles »…
Toujours d’après Satprem :
« Il faudrait commencer par une expérience positive, non par une expérience négative et faire descendre d’abord, autant qu’on le peut, la nature divine, le calme, la lumière, l’équanimité, la pureté, la force divine dans les parties conscientes de notre être qui doivent être changées; c’est seulement quand on y est parvenu suffisamment et que l’on a établi une base positive solide que l’on peut alors, sans danger, soulever les éléments adverses cachés dans le subconscient afin de les détruire ou de les éliminer par la force du calme divin, de la lumière, de l’intensité et de la connaissance divine. »
Donc, le spirituel serait préalable au psychologique…afin d’avoir la force d’y faire face…
« Se réapproprier la part souveraine de notre être » serait la principale priorité…avant de plonger la tête la première dans nos aspects les plus sombres…
Je suis d’accord aussi sur le fait que, pour nous, nos père et mère sont vus « à travers » le filtre des Archétypes Masculin et Féminin…et que plutôt que de passer des années à reprocher à nos parents ceci ou cela, on ferait mieux de voir comment ces deux-là -Masculin et Féminin- s’articulent en nous-même…
Quand on gratte un peu, d’ailleurs, presque tous les problèmes de notre vie peuvent s’exprimer sous forme de conflit entre ces deux archétypes…
Masculin et Féminin sont les deux clés qui ouvrent toutes les portes…et leur alliance ouvre celle de l’équilibre et de la joie…
Bonne journée à toi, Hélène, et merci vraiment pour cet article !
On sent que ce week-end a été fécond pour toi…
Merci ma chère Licorne pour ton intervention, je ne connaissais pas Satprem (merci Wikipédia 😉 !), et ce que tu en rapportes m’intéresse beaucoup, notamment ce renversement selon lequel l’accès à la dimension spirituelle de notre être devrait être première pour pouvoir ensuite dénouer nos conflits psychiques sans tomber dans le piège du psychologisant … Mais je me demande si cela est possible dans notre société actuelle, d’une part comme tu le soulignes parce que la psychanalyse a été érigée en dogme, et d’autre part parce qu’il me semble y avoir encore une trop grande méfiance à l’encontre de la spiritualité en général. Par ailleurs, la frontière entre les deux me paraît extrêmement ténue, voire subtile, et elle relève à mon sens d’une initiation … Voilà de quoi compliquer encore l’équation !
Bref. Lors de ces trois jours j’ai effectivement pu mesurer combien l’équilibre du masculin et du féminin en soi est à la base de tout, et cette alliance intérieure est le préalable nécessaire et incontournable avant toute alliance extérieure … Car dans un couple on est pas deux, mais bien quatre (scoop !!!) : l’homme et son anima, la femme et son animus, par exemple. Et cette alliance intérieure doit sans cesse s’ajuster à ce qui se présente dans le couple extérieur, en admettant que les partenaires prennent en conscience ce chemin qui ne finit qu’avec la fin du couple, et encore.
Enfin, comme tu le fais remarquer, l’intégration en soi des archétypes et ce regard proposé permet de considérer nos parents sous un autre jour et d’en finir avec la « victimite » : « si je suis malheureux(se) c’est la faute à mes parents … ». Et soigner un archétype qui à l’intérieur de soi s’exprime de façon souffrante aide à guérir « quantiquement » chacun et chacune : je peux t’assurer que j’ai plus d’une fois senti circuler avec force cette énergie de guérison au-delà du groupe que nous formions !
Juste après t’avoir quittée, je suis allée ouvrir ma boîte e-mail et j’y ai trouvé une invitation (datant d’aujourd’hui) pour…(je copie) :
« Ateliers de constellations archétypales et spirituelles
Paris et Lyon
« Autour de l’amour de la Puissance de Vie »
Inspirées du travail de C.G. Jung. Animation : Georges Didier
En filigrane de toute histoire humaine, un jeu archétypal cherche à se dénouer..; »
…incroyable !
…ça ne s’invente pas !
Cadeau de Sainte Synchronicité 😀 !